C’est un pan de l’histoire oublié. Un massacre de masse, une tuerie inouïe de cruauté. Plus d’un tiers de la population massacré.
Un système qui devait permettre au royaume belge de jouir des richesses économiques que procurait le Congo.
L’ouvrage « Il pleut des mains sur le Congo » ( A lire) retrace un massacre de masse oublié dans les limbes de l’histoire, celui perpétré par l’administration belge du roi Léopolod II entre 1885 et 1908.
C’est un pan terrifiant de l’histoire souvent occulté. Probablement 10 millions de morts, un sacrifice humain inouï de cruauté, une véritable mécanique de mort mise en place pour permettre à un modeste royaume européen de satisfaire ses appétits économiques, tout cela sous la pression d’un monarque prêt à tout pour avoir sa part du « gâteau africain ».
Conan Doyle dira à ce sujet que c’est » le plus grand crime de tous les temps »
Léopold II (1865-1909) est au cœur de l’ouvrage « Il pleut des mains sur le Congo », qui retrace les 23 années d’enfer « démocidaire » au Congo. L’enjeu ? L’exploitation de l’ivoire et du caoutchouc par l’administration belge.
Le titre de l’ouvrage fait référence à la pratique de cette même administration qui demandait de couper une main de chaque indigène tué, afin de justifier l’usage de chaque balle des fusils de ses fonctionnaires.
Le récit de cette monstruosité coloniale évoquée par Marc Wiltz — monstruosité qui a décimé un tiers de la population du Congo de l’époque — s’appuie sur les textes des explorateurs et écrivains de l’époque, tels Joseph Conrad, Conan Doyle ou Marc Twain.
La « mission civilisatrice » de l’Europe, d’une Belgique justifiant et occultant les crimes commis sur les populations indigènes du Congo, exterminées sans aucun d’état d’âme par l’homme blanc, est omniprésente dans ces pages sincères, et comme poreuses d’une abjection glaciale. Tout cela au nom d’un roi « humaniste » et « philanthrope », comme était alors perçu le roi des Belges.
Marc Wiltz offre avec cet ouvrage la compréhension d’un pan d’histoire oublié, voire renié et qui replace la part de ténèbres d’une Europe se revendiquant pourtant déjà des lumières, une Europe convaincue de sa supériorité sur les populations africaines, tant d’un point de vue politique, économique que moral. Une Europe qui n’a pourtant jamais voulu reconnaître ou réparer ce meurtre de masse, le premier de son histoire.
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