Phila NDWANDWE assassinée par le régime raciste de l’APARTHEID

Son histoire est très peu connue. C’est l’histoire d’une jeune combattante sud-africaine qui va très tôt s’engager dans la lutte armée contre le sinistre régime raciste de l’apartheid. Révolutionnaire, elle était une membre déterminée de la branche armée de l’ANC créée par Nelson Mandela en 1961.
En 1985, âgée de 21 ans, Phila est étudiante en thérapie dentaire lorsqu’elle a été recrutée à l’ANC et est devenue combattante MK.
Au cours d’une opération d’exfiltration, elle a été enlevée (3 ans après avoir rejoint la lutte) au SWAZILAND par la police blanche et raciste du régime de l’APARTHEID. Devenue, un élément très dangereux, il était question de la retourner comme indic ou de l’abattre. Elle venait d’accoucher et allaitait encore lorsqu’elle a été enlevée par les forces de l’apartheid et torturée pendant 10 jours afin de la persuader de devenir un indic pour le Gouvernement de l’APARTHEID. Elle va refuser et va choisir la mort à la trahison. Elle a reçu une balle dans la tête après s’être mise à genoux devant ses ravisseurs. Elle avait à peine 24 ans. Ses meurtriers vont cacher son corps, le couvrant de chaux et de plastiques.


Au cours de la commission « Vérité et Réconciliation » à la fin du régime de l’apartheid, un agent qui avait participé à son exécution a tout raconté et a conduit les autorités à l’endroit où ils avaient enterré Phila après l’avoir froidement torturée et froidement assassinée.
Le 10 mars 1997, le squelette de Ndwandwe a été retrouvé au jour dans un champ du KwaZulu-Natalet ; le trou de balle dans son crâne était encore clairement visible. Elle va être enterrée au cours d’une cérémonie officielle à laquelle prendre part son fils âgée de 9 ans.
Phila NDWANDWE est une femme courageuse qui a combattu le régime raciste de l’apartheid au péril de sa vie. Son histoire mérite d’être connue.
Elle a fait preuve de bravoure et de loyauté. Elle a sacrifié sa vie pour ses camarades, pour la cause d’une Afrique du Sud non raciale, non sexiste et démocratique.
Arol KETCH – 24.05.2021
Fourmi Magnan égarée
Opep de l’Histoire

Arol KETCH - Rat des archives

Recent Posts

𝐀̀ 𝐥𝐚 𝐦𝐞́𝐦𝐨𝐢𝐫𝐞 𝐝’𝐀𝐛𝐨𝐝𝐞𝐥 𝐊𝐚𝐫𝐢𝐦𝐨𝐮

L’oubli est la ruse du diable! Le décès d’Abodel Karimou, survenu le dimanche 7 décembre…

2 jours ago

Virgule & Emoro II : deux artistes oubliés

Dans les années 90 au Cameroun, deux artistes de petite taille ont marqué les esprits…

4 jours ago

𝐋𝐞 𝐭𝐞𝐫𝐫𝐢𝐛𝐥𝐞 𝐀𝐥𝐚𝐢𝐧 𝐆𝐚𝐮𝐜𝐡𝐞𝐫

De son vrai nom Sonkoué Alain René, Alain Gaucher fut l’un des bandits les plus…

4 jours ago