Au XVIIIe siècle, pour réanimer les noyés, on soufflait dans leur anus.
Cette technique venue d’Amsterdam consistait à souffler de l’air et un peu de tabac dans le corps du noyé par les voies rectales. Alors, un simple soufflet, un tuyau, mieux une pipe ou d’un fumigateur dans lequel le fumeur recrachait la fumée chaude, chargée en nicotine suffisaient pour pratiquer cette technique réanimation. Le but étant de provoquer l’effet d’un défibrillateur sur les intestins du noyé. Au même moment, une deuxième personne devait réchauffer le corps du noyé en le frottant vigoureusement.
À partir des années 1760, toutes les grandes villes européennes ont à proximité de leurs cours d’eau, des équipements pour permettre de pratiquer cette technique de réanimation. Les « boites fumigatoires » mises à disposition pour cela font la fierté de la population. Et la presse considère même que : « on doit regarder cela comme une des découvertes les plus importantes pour l’humanité; ces boîtes fumigatoires destinées à rappeler à la vie les noyés. ».
Cette technique de réanimation fut inspirée d’une danse des carnavals. Une de ces danses nécessite un masque que l’on appelle « souffle-à-culs » : les danseurs sont alors des « maîtres du souffle vital » qui raniment les corps à la fin de l’hiver.
L’efficacité de cette technique n’a jamais été prouvée. Aujourd’hui, la médecine a beaucoup évolué et les secouristes sont mieux équipés et le massage cardiaque ou encore le bouche à bouche permet de sauver les victimes de noyade.
Si un jour par hasard, vous croisez un noyé, et que vous avez une pipe ou un tuyau sur vous, vous savez ce qu’il vous reste à faire.
Source: retronews.fr, pourlascience.fr
Arol KETCH – 21.09.2022
Rat des archives
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