(1904-1975)
Oum Kalthoum est une cantatrice et actrice égyptienne, née en 1904 et morte le 3 février 1975 au Caire en Egypte. Elle est aujourd’hui considérée comme la plus grande chanteuse du monde arabe.
Sa extraordinairement puissante et phénoménale a longtemps été un objet d’attrait pour les scientifiques. Ceux-ci ont montré que la voix d’Oum Kalthoum émet 14000 vibrations à la seconde alors qu´une voix normale n´émet que 4000 vibrations à la seconde.
Parallèlement à sa carrière de chanteuse, Oum Kalthoum a aussi été une actrice de talent. Les surnoms abondent à propos d’Oum Kalthoum : « L’Astre d’Orient », « La Cantatrice du peuple », « El Sett », « La Quatrième pyramide », voilà autant de surnoms qui témoignent de la légende et des mythes construits autour d’Oum Kalthoum.
Oum Kalthoum fut surnommée « L’Astre d’Orient » parce qu’elle brilla telle un astre lumineux au firmament de la musique d’Orient. Son surnom de « Cantatrice du peuple », elle le doit à son engagement dans des œuvres caritatives. Elle était aussi surnommé « El Sett » ce qui signifie « la dame », une marque de respect et de profonde reconnaissance pour son influence dans la musique égyptienne.
Son dernier surnom est le résultat d’une volonté manifestée de l’inscrire dans l’éternité. Elle surnommé « La Quatrième pyramide » parce qu’elle fait partie des merveilles de l’Egypte aux côtés 3 des plus grandes pyramides de Gizeh, les plus impressionnantes, les plus emblématiques de la civilisation égyptienne. Oum Kalthoum meurt le 3 février 1975 des suites de crises néphrétiques.
Ses funérailles réunissant une foule immense d’environ trois millions de personnes ont donné lieu des scènes de détresses collectives, tant chacun se sentait intimement concerné par cette lourde perte. En 2001, le gouvernement égyptien a inauguré le musée Kawkab al-Sharq (« astre de l’Orient ») en mémoire la mémoire d’Oum Kalthoum. Plusieurs décennies après sa mort, « L’Astre d’Orient » continue de briller dans le ciel étoilé des musiques orientales et du monde.
Arol KETCH – 16.07.2023
Rat des archives
Quand on retrace l’histoire de la presse camerounaise, ce sont presque toujours les journalistes qui…
Parmi les figures marquantes du maquis camerounais à la fin des années 1950, Jérémie Ndéléné…
Le samedi 18 juin 1983. Au Palais d’Etoudi, le président Paul Biya reçoit son Premier…
« Je vous prends à témoins, Mesdames, Messieurs, de ce que j'ai laissé un Etat…
Dans l’histoire de la lutte pour l’indépendance du Cameroun, certains noms résonnent comme des symboles…
Le 31 décembre 1956, le petit village d’Ekité, près d’Edéa, devint le théâtre d’un des…