Danser jusqu’à mourir
Le 12 juillet 1518, une épidémie étrange s’empare de tout un quartier, à Strasbourg. Pris d’hystérie collective, 400 personnes dansèrent sans se reposer durant plus d’un mois, certaines d’entre elles décédèrent de crise cardiaque, d’accident vasculaire cérébral ou d’épuisement. On aurait compté jusqu’à une trentaine de morts par jour.
Face à ce phénomène inexplicable, plusieurs hypothèses s’affrontent : l’hypothèse spirituelle et l’hypothèse scientifique.
Les religieux évoquent une punition divine qui aurait frappé des Strasbourgeois.
En effet, cette crise survient après un événement malheureux. Le 12 juillet 1518, à Strasbourg, la dénommée Frau Troffea sort de chez elle et jette son nouveau-né dans la rivière.
Elle n’avait plus les moyens d’acheter de la nourriture et n’avait plus de lait pour le nourrir. Totalement désespérée, elle se met alors à danser, sans musique, pendant plusieurs jours, les pieds ensanglantés, s’arrêtant parfois pour dormir. La danse devient contagieuse et des centaines de personnes rejoignent Frau Troffea et entrent dans la danse.
Pour expliquer ce phénomène, les scientifiques quant à eux, explorent plusieurs pistes : crise d’épilepsie, crise d’ergotisme, forte poussée de fièvre, causée peut-être par une malnutrition, infection bactérienne.
On ignore encore aujourd’hui pourquoi ces personnes se sont mises à danser jusqu’à ce que mort s’ensuive.
Ce curieux phénomène épidémique n’est pas uniquement lié à la danse : au cours de l’histoire, on compte même des épisodes d’épidémie de rire.
La terre est sale ! Si è ne mvit !
Arol KETCH – 03.04.2022
Rat des archives
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