L’Histoire du tableau Maudit : L’enfant qui pleure
Dans ma tendre enfance, on retrouvait ces tableaux dans la majorité des maisons. A ce jour, personne n’a été capable de me dire qui était réellement l’auteur de ce tableau et pourquoi était-il exposé dans toutes les maisons. Il existe de nombreux tableaux représentant un enfant dans le monde : pourquoi choisir uniquement d’exposer celui d’un enfant qui pleure ? De plus dans la majorité de ces maisons, c’était le seul tableau accroché au mur.
Ce qui me touche profondément dans ma quête de la vérité, c’est que même ceux qui exposent ce tableau dans leur domicile ne sont pas capables de nous donner les raisons pour lesquelles ils l’exposent, encore moins ce que ce tableau représente pour eux et c’est troublant quand même ! Ils sont comme ensorcelés par un esprit !
Certains font un rapprochement entre ce tableau et le massacre des enfants à SOWETO en Afrique du Sud. Pour moi, il n’en est rien. Aucune source crédible ne l’atteste.
Je soutiens l’hypothèse selon laquelle ces tableaux seraient plutôt des œuvres de peintre italien Bruno Amadio. Il s’agit de tableaux maudits qui auraient des pouvoirs maléfiques. Même le journal britannique The Sun va écrire une série d’articles sur ce sujet, dont un article intitulé : « La malédiction brulante du garçon qui pleure ».
Mais qui est ce Bruno Amadio ? Né à Venise le 15 janvier 1911 et mort en 1981, Bruno Amadio est peintre italien. Il a été à l’académie des Beaux-arts. Deux principales versions ont été émises au sujet de ses tableaux.
La première version soutient que le premier tableau maudit fut peint en 1969 et Bruno Amadio aurait utilisé comme modèle un orphelin qui laissait paraitre une indicible tristesse. Il s’agit de Don Bonillo, un enfant qui aurait vu ses parents mourir dans un incendie. Celui-ci aurait été reconnu par un prêtre qui aurait averti au peintre Bruno Amadio de ne pas s’approcher de l’enfant car il porterait malheur.
En effet, selon ce prêtre, des incendies inexpliqués se déclarent en la présence de ce garçon. C’est pour cette raison que cet enfant fut surnommé « Diablo ». Le peintre va ignorer les avertissements du prêtre et va utiliser cet enfant comme modèle. Seulement, lorsque le peintre va terminer son tableau, l’enfant va se mettre à pleurer et un incendie va se déclarer. L’enfant va disparaitre. En 1976, le corps cet enfant est retrouvé brûlé dans une voiture qui avait brûlé. Il avait 19 ans.
Une seconde version raconte que Bruno Amadio ayant eu marre d’être pauvre et de ne pas connaître le succès, décida de faire un pacte avec le diable. Le contrat était simple, il devait peindre une série d’enfants de toutes les couleurs en pleurs ; et le diable se chargerait de le rendre riche. Le pacte fut scellé et les tableaux de Bruno Amadio connurent un très grand succès mondial au point de l’enrichir considérablement. Cependant, ces tableaux sont maudits et portent malheur à cause du pacte avec le diable. Tous ceux qui possèdent ce tableau sont frappés par la malédiction.
En effet, en 1985, le journal britannique The sun va publier une série d’articles révélant des faits étranges liés à ces tableaux. Dans le premier article, un couple raconte que leur maison a été ravagée par un incendie et au milieu des décombres, ils ont retrouvé accroché au mur et en bon état, une copie du tableau « L’enfant qui pleure ».
Les pompiers britanniques vont faire le constat selon lequel des copies intactes de ce même tableau étaient fréquemment retrouvées dans des maisons brûlées. Près de 200 cas sont recensés.
Après la parution de l’article dans The Sun, plusieurs personnes vont contacter le journal pour dire qu’eux aussi ont été victimes de la malédiction de ce tableau. Un lecteur raconte même qu’il a tenté de mettre le feu aux deux reproductions qu’il possédait pour les détruire mais elles n’ont jamais brûlé. Plusieurs autres cas similaires ont été répertoriés à travers le monde dans les années 80 et 90.
Dans les années 2000, ces tableaux feront à nouveau parler d’eux. En 2002, Stan Jones, un habitant de Rotherham au Pays Bas, racontait que ses trois maisons avaient successivement brûlé et à chaque fois, ce tableau était accroché au mur : « Intact »
En effet, bien que représentant la tristesse d’un enfant, les tableaux de Bruno Amadio ont été des bestsellers dans le monde entier. On les retrouve même au fin fond l’Afrique, en Asie et même en Amérique du Sud. On se demande même comment ils ont fait pour arriver dans ces coins reculés du monde.
Certaines personnes soutiennent que ce tableau apporte : malchance, échec, poisse, infertilité, problèmes conjugaux, séparation etc.
Personnellement, je n’en sais rien. Mais je ne comprends pas pourquoi par pur suivisme, des gens peuvent décider d’accrocher bêtement chez eux, un tableau inconnu et qui ne représente rien à leurs yeux ou même dans leur culture.
Je comprends aujourd’hui pourquoi la maison des parents de mon ami Bandolo Seéraphin avait brûlé, pourquoi Bandolo avait échoué 4 fois le probatoire, pourquoi aucune fille de leur maisonnée ne s’est jamais mariée, et pourquoi Bandolo qui était si calme et gentil bagarre désormais chaque nuit avec sa compagne. C’est chez Bandolo que j’avais vu ce tableau, pour la première. Il y ‘en avait 4 copies.
Arol KETCH – 20.05.2021
Fourmi Magnan égarée