Ces inconnus qui ont assassiné ou voulu assassiner des personnes célèbres
Hier 20.07.2021, un homme a tenté de poignarder le Président de la Transition au Mali , le colonel Assimi Goïta durant la prière de l’Aïd. La scène s’est déroulée à le grande mosquée de Bamako. Le colonel s’en est sorti indemne et l’assaillant a été mis aux arrêts
.Occasion pour nous, de revenir sur ces inconnus qui ont assassiné ou ont failli assassiner des personnes célèbres.
✓François Ravaillac : Le régicide
En 1609, Ravaillac monte à Paris, à pied, pour éliminer le roi de France Henri IV qu’il considère comme un « tyran ». Au passage, dans une auberge, il vole le couteau dont il se servira pour tuer le roi. Il passe à l’acte le 14 mai 1610, frappant par de plusieurs coups de couteau le roi Henri IV, alors que le carrosse royal est bloqué dans des embouteillages. L’assassin ne s’enfuit pas ; il se laisse arrêter. Lors de son procès il affirme avoir agi seul, accomplissant une mission divine. Condamné au supplice extrême, il est écartelé après de longues heures de supplice. Ses membres réduits en cendres sont jetés au vent tandis que la foule hystérique disperse le reste de son corps.
✓Mark David Chapman : L’assassin de John Lennon
Le 8 décembre 1980, Mark David Chapman, un gardien de sécurité de 25 ans originaire de Hawaï, abat l’artiste John Lennon de cinq balles devant le Dakota Hôtel, la résidence du chanteur à New York sous les yeux de sa femme Yoko Ono. La justice américaine refuse systématiquement les demandes de libération conditionnelle de Chapman car la tête de Chapman a été mise à prix par de nombreux fans, qui ont publiquement annoncé que Chapman serait abattu s’il venait à sortir un jour de prison. Fan obsédé par les Beatles, Chapman voyait en John Lennon un héros qui lui permettait de surmonter sa vie terne. Peu à peu Chapman va estimer que John Lennon a trahi son message de paix et de fraternité entre les hommes, qu’il était devenu milliardaire et menait une vie bourgeoise, et qu’il ne distribuait pas son argent aux pauvres.
✓ Jean Bastien-Thiry : L’homme qui a voulu tuer le Général Degaulle
Bastien Thiry est un ingénieur militaire français, avec rang de lieutenant-colonel de l’Armée de l’air, connu pour avoir organisé et dirigé l’attentat du Petit-Clamart, le 22 août 1962, dans le but d’assassiner le général de Gaulle, alors président de la République Française.Condamné par un tribunal d’exception, la Cour militaire de justice, Jean Bastien-Thiry est passé par les armes par un peloton de sous-officiers français au fort d’Ivry. Il est le dernier condamné à mort à avoir été fusillé en France.« Comment un homme, doté de profondes convictions catholiques et d’un bagage culturel supérieur, a-t-il pu en arriver là ? » se demanda la presse de l’époque.Lors de son procès, il compara la Ve République au régime hitlérien, prétendit qu’il y eut un génocide en Algérie et, se référant à la théorie du tyrannicide de Saint Thomas d’Aquin, justifiera devant Dieu la tentative d’élimination du chef de l’Etat.
✓ Rashidi Kasereka : L’assassin de Laurent Désiré Kabila
Nous sommes le 16 Janvier 2001, Laurent désiré Kabila est dans son bureau avec son conseiller pour préparer le sommet FranceAfrique qui se tiendra à Yaoundé au Cameroun. Lorsque subitement Rashidi Kasereka, un ancien enfant soldat devenu membre de la garde rapprochée de Kabila entre dans le bureau.
Rashidi claque ses souliers et salue le chef d’État, Kabila qui ne se doutait de rien, lui fait signe de venir. Subitement Rashidi dégaine son arme, tire à trois reprises sur le président de la république et sort du bureau en courant. Il est poursuivi par le conseiller du président, Emile Mota qui crie en langue swahili « ce monsieur vient de tirer sur le président ! ».Un des gardes, de faction à l’entrée écoutant les cris lancés par le conseiller du président, tire dans la jambe du fuyard. Ce dernier s’écroule net. Eddy Kapend, l’aide de camp du président alerté par les coups de feu, accourt avec une kalachnikov à la main et abat froidement l’assassin du « Mzee » sans autre forme de procès. Assassiné à son tour, Rashidi emporte avec lui le secret sur les commanditaires de l’assassinat du président.
✓ Mehmet Ali Ağca : Il a voulu tuer le pape Jean Paul II
Le 13 mai 1981, Mehmet Ali Ağca, membre de l’organisation islamiste et nationaliste turque des « Loups gris », tente de tuer le pape Jean-Paul II, sur la place Saint-Pierre au Vatican. Le pape est touché plusieurs fois et perd une grande partie de son sang avant d’être hospitalisé. Après l’attentat, Jean-Paul II demanda aux fidèles de prier pour « son frère (Ağca), à qui j’ai sincèrement pardonné ».Mehmet Ali est condamné à l’emprisonnement à vie en Italie, puis est gracié après 29 ans passés derrière les barreaux. En 1983, Jean-Paul II et Ağca se sont rencontrés dans la prison italienne où celui-ci était détenu, et ont parlé en privé. En 2007, il renonce à sa foi musulmane et devient un fidèle de l’Église catholique romaine. Il est définitivement libéré le 18 janvier 2010.
✓ Maxime Brunerie : Tuer Chirac pour être star
Maxime Brunerie est un jeune militant d’extrême droite néonazie. Il a voulu assassiner le président de la République, Jacques Chirac afin de s’attirer la célébrité puis de se suicider. Il avait ainsi laissé un message sur le forum internet : « Regardez la télévision dimanche, la star ce sera moi. Mort au ZOG ! 88 ! »Le 14 juillet 2002, lors du défilé militaire sur l’avenue des Champs-Élysées, à l’aide d’une carabine 22 Long Rifle préalablement cachée dans un étui à guitare, Maxime Brunerie tire en direction de la voiture présidentielle depuis le trottoir des Champs-Élysées, mais rate sa cible. Sa tentative échoue.Il est condamné à dix ans de prison. Il est libéré le 3 août 2009 après sept ans de détention.
✓ Günter Parche : Tuer la rivale de sa championne
Le 30 avril 1993, en plein match de tennis à Hambourg, Günter Parche, ouvrier allemand de 38 ans poignarde la jeune joueuse professionnelle yougoslave Monica Seles (19 ans), alors numéro un mondiale au classement WTA. En plein match, il surgit des gradins et lui enfonce un couteau dans le dos. Il sera immédiatement maîtrisé. Monica est transportée manu militari à l’hôpital ; elle s’en sort avec une blessure superficielle dans le haut du dos.admirateur de la championne allemande Steffi Graf, grande rivale de Seles, Günter Parche voulait par son geste permettre à sa compatriote Steffi Graff de reprendre le premier rang mondial que Seles lui avait ravi deux années plus tôt. Monica Seles vivra vingt-huit mois de grosse dépression à la suite de cette agression et refusera de jouer à nouveau en Allemagne.
✓Marita Lorenz : L’espionne qui aimait Castro
Début 1961, Fidel Castro subit une tentative d’assassinat pas comme les autres.Une jeune dame qui visiblement le connait a réussi à pénétrer dans sa suite. Elle a pour mission de l’assassiner et Castro le sait. Ce soir-là, lorsque Castro entre dans sa suite, il est assailli par cette jeune dame qui pointe un pistolet vers lui. Avec le sourire au bout des lèvres, Castro va lui lancer : « Oh, ma petite Allemande ! Nul ne peut me tuer ! ». La jeune dame va lâcher son arme, fondre en larmes et se jeter dans les bras de Castro.Marita Lorenz est une jeune allemande née en 1939 qui a vécu une relation d’amour torride avec Fidel Castro. Elle avait été retournée par la CIA pour assassiner Castro.
Arol KETCH – 21.07.2021
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