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Charles Ponzi, l’un des plus grands escrocs de tous les temps


Voici celui qui a inspiré les Madoff et autre Emile parfait SIMB.
Bernard Madoff est mort dans sa prison à l’âge de 82 ans, c’était un adepte du système de PONZI.
Charles PONZI est le père d’un fameux système d’escroquerie. Affaire MIDA, QNet etc; Ils ont tous recouru au « système de Ponzi ». Une technique d’escroquerie qui repose sur un principe simple : l’argent versé aux épargnants est prélevé sur les sommes placées par les souscripteurs suivants.
Pour que les recettes continuent à couvrir les engagements, il faut une croissance des souscriptions. Dès qu’il y a une réduction du nombre de nouveaux souscripteurs, on assiste à une cessation de paiement, le système s’effondre et l’escroquerie est révélé au grand jour. Tant qu’il y a de nouveaux souscripteurs, un tel système peut tourner pendant des années.


Rien à priori ne prédestinait Charles Ponzi a une vie d’escroc international.
Carlo Pietro Giovanni Guglielmo Tebaldo Ponzi est né à Lugo en 1882 en Italie. Il va travailler comme postier avant d’étudier à l’université de Rome.
En 1903, il a 21 ans lorsqu’il débarque pour la première fois à New-York aux Etats-Unis dans le but d’avoir une vie meilleure. Le jeune garçon est très pauvre ; il a en tout deux dollars et demi en poche mais sa richesse c’est son immense confiance en soi et l’espoir qu’il a dans le cœur.
Aux Etats-Unis, il commence par exercer des petits métiers : garçon d’hôtel, serveur, vendeur, plongeur dans un restaurant, traducteur etc. Il est chassé d’un restaurant de Boston où il travaille pour vol. Charles Ponzi se montre très débrouillard et flaire les bons coups.
En 1907, Ponzi apprend qu’un de ses compatriotes au nom de Luigi Zarossi installé au Canada est en train de faire fortune grâce à un commerce de cigares ; Ponzi quitte Boston pour Montréal en juillet 1907 avec un dollar en poche. C’est au Canada qu’il va réaliser se première grosse escroquerie.
En plus de ses commerces de cigares, Luigi Zarossi est également le patron d’une banque qui vise à encaisser les économies des immigrants italiens. Charles Ponzi réussit à intégrer cette banque en se faisant passer pour un membre d’une grande famille italienne. Il est recruté comme caissier.
Cette banque pratique en réalité l’escroquerie qui fera bientôt la renommée de Charles Ponzi. Cette banque offre un taux d’intérêt élevé en puisant dans l’argent des nouveaux déposants. En 1909, le système s’effondre, l’escroquerie est dévoilée et le patron de la banque s’enfuit au Mexique abandonnant sa femme et ses enfants.


Arrêté pour avoir émis de faux chèques, Charles Ponzi est condamné à trois ans de prison. Relâché le 30 juillet 1910, il décide de retourner aux Etats-Unis où il est arrêté et emprisonné pour avoir tenté d’introduire illégalement aux Etats-Unis cinq Italiens sans papiers. Il va rester en prison jusqu’en 1912.
A sa sortie de prison, Charles Ponzi est habité par un immense désir de devenir riche. Il est prêt à tout pour y arriver. Il a une idée en tête et organise alors la grande fraude qui porte son nom aujourd’hui, le système de Ponzi. Le 26 décembre 1919, Charles Ponzi fonde la société « The Securities Exchange Company » dont il est le principal actionnaire et le seul employé. Il promettait aux investisseurs un intérêt de 50 % en 90 jours. Il expliquait que les profits provenaient d’une spéculation sur les coupon-réponse international. La rumeur que Charles Ponzi paye 50 % d’intérêts après trois mois se répand dans Boston comme une traînée de poudre.
En janvier 1920, Charles Ponzi est tout seul à recevoir les clients et à encaisser l’argent ; dès le mois suivant, il a déjà assez d’argent pour embaucher des employés.
Le business est foisonnant. Début juillet 1920, 7 mois après la création de la société, un peu plus de 35 000 personnes ont investi leur argent chez PONZI. Des salariés quittent leur emploi pour apporter toutes leurs écolonomies à PONZI.
En aout 1920, près 40 000 personnes avaient investi 15 millions de dollars, dont seulement un tiers leur fut redistribué. En Juillet 1920, le New York Times estimait sa fortune personnelle à 8 millions de dollars. Une somme astronomique pour l’époque. Pour tous, il était celui qui avait trouvé la faille dans le mur de l’argent. Il incarnait le rêve américain.
Dénoncé dans le Boston Post. Plusieurs enquêtes vont dévoiler au grand jour sa supercherie. Il est condamné à cinq ans de prison mais libéré au bout de trois ans et demi. Il est à nouveau condamné pour cette affaire à 8 ans de prison.
À sa libération en 1934, la nationalité américaine lui est refusé et il est expulsé en Italie son pays d’origine. En Italie, il continue les arnaques et les activités illégales. Il réussit même à escroquer une forte somme au Trésor italien. Plusieurs mandats d’arrêt pesant sur sa tête, il s’enfuit au Brésil où il rédige autobiographie publiée en 1936 : « The Rise of Mr Ponzi »
Charles PONZI va connaitre une fin très triste. Devenu aveugle et totalement ruiné, Ponzi meurt à Rio de Janeiro le 18 janvier 1949, dans l’abandon et le dénuement total.
Il a inspiré de nombreux escrocs des temps modernes dont Bernard Madoff
La terre est sale ! Si è ne Mvit !
Arol KETCH – 18.02.2022

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