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Omar Bongo, le Président qui faisait assassiner les amants de sa femme

Le Président gabonais Omar Bongo a beaucoup souffert des infidélités et soupçons d’infidélités de sa femme. A chaque fois, il optait pour la solution ultime : éliminer carrément les amants de cette dernière.

La rumeur raconte qu’un célèbre artiste camerounais fut l’amant de Mme Bongo et a eu la vie sauve en sortant du Gabon in extremis; on en parlera une autrefois.

Le Jeune Albert-Bernard Bongo rencontre Marie-Joséphine NKama en 1958, celle-ci est alors âgée de 14 ans ; les jeunes tourtereaux convolent en justes noces un an plus tard. En 1967, Albert-Bernard Bongo devient président de la République du Gabon. Son épouse lui fera voir de toutes les couleurs.

Complexé par sa petite taille, Omar Bongo veut mettre dans son lit toutes les belles femmes pour affirmer sa virilité ; sauf que son épouse lui rendra la pareille. Elle collectionne les amants. Et Omar ne supporte pas; il devient presque paranoïaque. Ndouna Dépénaud sera l’une de ses victimes.

C’était un enseignant, un écrivain, poète, dramaturge gabonais.

Selon Pierre Péan, il avait épousé de manière coutumière en premières noces Joséphine Kama alias Patience Dabany, la future femme du Président Bongo . Bien que marié au Président de la République, Joséphine n’avait pas oublié cet amour de jeunesse; Omar Bongo voyait d’un mauvais œil cette ancienne relation d’autant plus qu’il accusait même Ndouna Dépénaud d’être opposant.

Ndouna Dépénaud est assassiné devant son domicile du quartier Akébé à Libreville par trois éléments de la garde présidentielle le 17 juillet 1977. Les circonstances de sa mort n’ont jamais été élucidées mais on parle de crime passionnel; il aurait touché à la femme du Président BONGO et celui-ci n’aurait pas apprécié.

En effet, les tourtereaux continuaient à se fréquenter en cachette. Furieux après avoir découvert le pot aux roses, le Président Bongo a exigé à sa garde l’éliminer Ndouna Depénaud. Il laisse une veuve et six enfants.

Robert Luong sera aussi l’une des victimes du Président cocufié.

En Janvier 1979, Omar Bongo découvre le pot aux roses : son épouse le trompe avec Robert Luong, peintre en bâtiment français qui travaille comme décorateur au palais présidentiel. Le 16 janvier 1979, le président Bongo exige l’expulsion de Robert Luong du territoire gabonais en lui intimant l’ordre de ne plus chercher à revoir son épouse.

Mais cette dernière ne l’entendra pas de cette oreille. Venue accompagner son mari en visite privée à Paris, Marie-Jo décide de fausser compagnie au président pour une escapade amoureuse avec son amant dans un hôtel parisien (chambre 42, 4ème étage). Alerté par les services de renseignements, le président débarque en personne dans l’hôtel où se trouvent les deux tourtereaux.

Courroucé, du haut de son mètre 51 il essaie de fracasser la porte de la chambre, se fait mal à la main et crée un scandale général. Un commissariat parisien intervient mais l’élysée leur intime l’ordre de couvrir l’affaire et de la classer sans suite. Blessé dans son amour propre et dans sa fierté, le président gabonais décide d’utiliser ses réseaux pour liquider sans autre forme de procès l’amant de son épouse.

Le 27 octobre 1979, à 22h50, Robert Luong, 39 ans, est abattu par deux inconnus sur le parking de sa résidence de Villeneuve-sur-Lot.

Secret d’Etat. Le Gabon va décider d’indemniser la famille de la victime afin qu’elle garde le silence.

Je reviens sur cette affaire dans : “Rivière de sang : Enquêtes sur les morts non élucidées qui ont marqué le Cameroun”

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Arol KETCH – 23.04.2023

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