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Le gourou qui imposait l’homosexualité à ses adeptes.

Né en 1937 au Québec, ce dangereux  gourou a utilisé une quinzaine d’identités différentes. Joseph Maltais alias Norman William aka Pierre Maltais est le dangereux gourou de la secte ecoovie. Secte au sein de laquelle,  les adeptes croient que l’on doit sucer l’énergie à partir de la terre. 

Le gourou leur promettait des enseignements traditionnels autochtones qui leur permettraient de vivre en harmonie avec la nature. Il prétendait être un Indien Micmac ( peuple autochtone de la côte nord-est d’Amérique). Surnommés «La Tribu», ils souhaitent construire leur «Gaïaland», utopie écologiste.  La tribu a pourtant un objectif noble : “proposer une façon de vivre plus respectueuse de l’environnement afin de trouver le moyen de sauver la Terre”.

Zur ARTE-Sendung Gaialand – Die Aussteiger und der Guru (4/4) Bitteres Erwachen Norman William, ehemaliger Anführer von Gaialand, versteckt sich vor seinen Verfolgern … © ONF Foto: ARTE Honorarfreie Verwendung nur im Zusammenhang mit genannter Sendung und bei folgender Nennung « Bild: Sendeanstalt/Copyright ». Andere Verwendungen nur nach vorheriger Absprache: ARTE-Bildredaktion, Silke Wölk Tel.: +33 3 90 14 22 25, E-Mail: bildredaktion@arte.tv

 

Maltais était un homme charismatique et manipulateur qui avait un talent pour attirer les gens vulnérables. Dans sa manipulation, il imposait à ses adeptes des régimes alimentaires carencés, des efforts physiques démesurés. Il se présentait comme un guérisseur et un leader spirituel, et il réussissait à convaincre de nombreux adeptes de lui donner de l’argent et de leur dévouement. Il se présentait alors comme président du Conseil Mondial des Peuples, successeur de Gandhi et de Martin Luther King.

En 1984, les adeptes de ce mouvement vont à la conquête du monde à pied: C’est la plus longue marche de l’histoire; ils ont pour projet de faire le tour du monde en 16 ans.

Ils sillonnent l’Europe durant de nombreuses années, avant de s’établir en Finlande, complètement coupé du monde et confronté à la rudesse de l’environnement. 

Le gourou fait vivre ses adeptes dans des tipis au cœur des forêts scandinaves. Certains des adeptes meurent de faim et de fatigue. Ils vivaient comme des  indiens primitifs dans des conditions sanitaires effroyables.

Pendant que ses adeptes étaient en carence alimentaire et mouraient de faim, le gourou menait la grande vie dans les hôtels luxueux et les grands restaurants gastronomiques. Il vivait dans des appartements fastueux, avec valets et chauffeurs à son service. Il avait réussi à isoler ses adeptes du monde extérieur.  

Le gourou était surtout un pervers sexuel. Il a soumis ses adeptes à des abus sexuels inqualifiables. C’était un pédophile qui abusait régulièrement des enfants. Homosexuel, le gourou imposait une séparation stricte entre les hommes et les femmes. Il interdisait les rapports hétérosexuels et  imposait l’homosexualité à tous les hommes de “la tribu”. 

Il a réussi à faire de tous les hommes de la secte ses objets sexuels; un harem masculin soumis à des abus sexuels et pratiques sexuelles dégradantes. 

Pour convaincre ces hommes, il leur disait qu’il ne peut transmettre son savoir et son pouvoir uniquement par l’intermédiaire des rapports homosexuels. Selon lui, la transmission ne pouvait se faire que par l’échange de sperme entre deux hommes. Pour assurer la reproduction au sein de mouvement, il organisait lui-même des cérémonies d’insémination. 

Totalement opposé aux rapports hétérosexuels; il était question pour lui de favoriser la naissance des enfants sans rapports sexuels. Le gourou se chargeait de recueillir le sperme mâle et l’innoculait dans le vagin de la femme. Le gourou est aussi pédophile; il abusait des jeunes garçons.

Ce pervers narcissique,  manipulateur et d’escroc, a vécu un peu partout dans le monde sous différentes identités. Malgré ses forfaits et ses crimes, Joseph Maltais a échappé à la justice pendant des décennies. En 1993, il est arrêté et jugé pour escroquerie à Bruxelles et expulsé. Il s’enfuit dans le nord de l’Europe. En 2004, il est poursuivi par la justice canadienne mais il réussit à s’enfuir.  Il serait mort en 2015 au Nicaragua.

Arol KETCH – 01.02.2024

Rat des archives 

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